Hommage à Thomas Sankara
Comment dire cette chose
Si mourir devient
Mourir seulement
Vivre ne sera
Plus que vivre.
Une mort s’est mêlée
De crier
Voici l’entêtement
Naïf d’un sang surcousu
Comment accuser
La loi pour meurtre
Cette mort qui déprotège
Les vivants
Voici Napoléon bis
N’ayez pas peur
Nous aurons un jour
Dieu pour prothèse
Sankara est mort
Qui peut tuer la fulgurance
Mes pauvres bêtes
Vous vous êtes trompés
D’assassinat
La mort vous en voudra
De la prendre
Pour une conne.
Si mourir devient
Mourir seulement
Vivre ne sera
Plus que vivre.
Une mort s’est mêlée
De crier
Voici l’entêtement
Naïf d’un sang surcousu
Comment accuser
La loi pour meurtre
Cette mort qui déprotège
Les vivants
Voici Napoléon bis
N’ayez pas peur
Nous aurons un jour
Dieu pour prothèse
Sankara est mort
Qui peut tuer la fulgurance
Mes pauvres bêtes
Vous vous êtes trompés
D’assassinat
La mort vous en voudra
De la prendre
Pour une conne.
Sony Labou Tansi Écrivain congolais)
Thomas SANKARA
Je chante ton nom qui donne frisson
Toi qui as refusé étau et marteau
Toi le digne fils de Tounkara
Tu n’as pas menti à ton nom
Tu n’es pas Sankara
Tu es un diamant de cent carats
Ton éclatement illumine l’Afrique Sankara,
diamant de cent carats
Le fifre qui fait vibrer les fibres d’Afrique
Hélou , Hélou , Hééélou lo!
Ris d’eux , Oh , Ris d’eux!
Ceux qui ont précipité ton éclatement
Ceux qui ont voulu ta métamorphose
Comme jadis Soundjata dans le Sankari
En vain ont-ils voulu te circonscrire
Avec ce machin manipulé-téléguidé
Ce compas au rez de la trahison
Diamant de cent carats , tu es éternel
Car tu es à la fois Noir-Rouge-Blanc.
Bruxelles, le 15 octobre 2002 Eloi Koussawo,
Coordinateur Général du MO5
Poème: A mon CAPI
Me voici les pieds joints
à la manière des guerriers modernes
Le poing haut
la face raide
le coeur fier
dressé comme la sentinelle insomniaque
des forteresse de tyran.
pour le salut
Salut camarade
Salut Capi
salut petit capitaine
CAPI des dunes déchainées
de l’autre rive du sahel,
ou les galops entonnent la faim criallardes
des terres .
ou le sourire du soleil est pure et franc.
Capi
mon capi
Petit bonhomme à la tëte mure
et à la demarche sure.
ta matiere est plus grise que la cendre
des dieux.
Dans la argne de ta volonté
et ton rêve de geant.
Tu as dit l’inédit,
dire qui somnolaient dans les âmes
poltronnes des vieux crocodiles lâches.
Dans ton integrité bouillonnant des héros
matyr
tu as rabaissé ta grandeur aux pieds
boueux de ton peuple
Peuple, ton peuple
Tu t’es fait voix fidelle
des gemissement silencieux
du peuple
ton peuple.
Sur l’esplanade de ton courage
batit de la grève des mont insécables
Tu as osé
osé
là ou tes pères ventrus
au rêve hypocrites ont lachement
fléchi.
Et voilà que d’une main frère ILS t’ont
fait TAIREEE!!!!!!!!!!!!! !!!!!!!!!!!!
à la manière des guerriers modernes
Le poing haut
la face raide
le coeur fier
dressé comme la sentinelle insomniaque
des forteresse de tyran.
pour le salut
Salut camarade
Salut Capi
salut petit capitaine
CAPI des dunes déchainées
de l’autre rive du sahel,
ou les galops entonnent la faim criallardes
des terres .
ou le sourire du soleil est pure et franc.
Capi
mon capi
Petit bonhomme à la tëte mure
et à la demarche sure.
ta matiere est plus grise que la cendre
des dieux.
Dans la argne de ta volonté
et ton rêve de geant.
Tu as dit l’inédit,
dire qui somnolaient dans les âmes
poltronnes des vieux crocodiles lâches.
Dans ton integrité bouillonnant des héros
matyr
tu as rabaissé ta grandeur aux pieds
boueux de ton peuple
Peuple, ton peuple
Tu t’es fait voix fidelle
des gemissement silencieux
du peuple
ton peuple.
Sur l’esplanade de ton courage
batit de la grève des mont insécables
Tu as osé
osé
là ou tes pères ventrus
au rêve hypocrites ont lachement
fléchi.
Et voilà que d’une main frère ILS t’ont
fait TAIREEE!!!!!!!!!!!!! !!!!!!!!!!!!
K.A.
Cher SANKARA,
Tu étais notre interlocuteur,
Quand tu partas La France se tût !
Quand tu partas l’Onu se tût !
Quand tu partas l’OUA s’est tu !
Ta mort nous a bouleversé,
Ta mort a fait pleuré ton peuple
sans être consolé,
Ce cris silencieux ,
Mort de tout un peuple,
laisse aux africains
un mauvais souvenir !
Cet acte ignoble et amère
a fais sombrer une révolution
du siècle, ton assassin
se n’est jamais soucié
Ni du bourkina ni de l’Afrique!
Sankara , Thomas jamais
on saura t’oublié!
Vive tes pensées
Aussi Fidèles que constructives,
Vive ton nom,
Vive ta détermination!
Quand tu partas La France se tût !
Quand tu partas l’Onu se tût !
Quand tu partas l’OUA s’est tu !
Ta mort nous a bouleversé,
Ta mort a fait pleuré ton peuple
sans être consolé,
Ce cris silencieux ,
Mort de tout un peuple,
laisse aux africains
un mauvais souvenir !
Cet acte ignoble et amère
a fais sombrer une révolution
du siècle, ton assassin
se n’est jamais soucié
Ni du bourkina ni de l’Afrique!
Sankara , Thomas jamais
on saura t’oublié!
Vive tes pensées
Aussi Fidèles que constructives,
Vive ton nom,
Vive ta détermination!
« Thomas SANKARA le Martyr »
Thomas, tu à été le président d’un monde que tu voulais digne,
Homme intègre, tu t’es porté porte parole de tous les déshérités,
Orageux étaient tes discours qui courbaient l’échine des malhonnêtes,
Martyr, tu as appris à ton peuple à vivre africain, seule façon de vivre digne.
Animé de bonne foi, tu ne craignais d’œuvrer pour l’autonomie dans la liberté,
Sauveur et défenseur des faibles, ton esprit planera éternellement sur nos têtes.
Sankara Thomas, comme le soleil, tu as brillé sur toutes les nationalités,
Artisan du changement, tu étais pour la révolution démocratique et populaire,
Noble serviteur du peuple, tu as accepté vivre pauvre et lutter contre les voraces,
Kalachnikov des ennemis et des vendus de la république, t’ont réduit en poussière,
Aimé par ton vrai peuple, tu vivras et ce peuple restera toujours fier de ton intégrité,
Repère des assoiffés de l’honnêteté, un autre fils achèvera ton œuvre révolutionnaire,
Amour éternel pour toi, homme de la révolution mal compris et mal aimé des rapaces.
PODA Goyang Guy
dit “ LACASE”
Sankara… une voix
Qui étais tu
D’où venais-tu
Par quel miracle
Par quel oracle
Es tu arrivé
Dans ce pays
Que tu as transformé
Par ta clarté
Par ta dignité
Par ta majesté
Qui étais tu
D’où venais-tu
Homme unique
En cette période où l’Afrique
Devrait accepter et se taire
Pour conserver sa terre
Qui étais tu
D’où venais-tu
J’ai lu un de tes discours
Mon sang n’a fait qu’un tour
Ton esprit est vérité
Tes mots éclairent la cité
Tes objectifs raisonnables
Tes pensées…celle d’un notable
Voix qui porte tout haut
Le cri du misérable
Voix qui clame plus fort
Que notre Afrique vaut de l’or
Voix qui fait trembler et qui dérange
Voix aux sonorités étranges
Tu étais à l’avance sur ton temps
Tu étais au dessus du présent
Tu étais la voix qui a traversé les ans
Tu étais l’homme de tous les instants
Protecteur des opprimés
Porte de la liberté
Homme responsable
Protecteur des Femmes
Tu as su lire en leurs âmes
Tu as su lire leurs souffrances
Esprits affaiblis en errance
Tu les as comble de fierté
Tu as restauré leur dignité
Tu as instauré l’égalité
De toi vient l’intégrité
Burkina Faso pays des hommes integres
Tu as enlevé cette couleur negre
Tu as redore cette odeur aigre
Tu as parfume nos allées et venues
Tu as revêtu ce qui est nu
Sankara
Je prononce enfin ton illustre nom
Nom qui porte une grande émotion
Nom d’un Homme rempli de passion
Passion intense pour son continent
Sankara
Je te tutoie
Parce que tu n’es pas étranger
Tu es notre célébrité
La mort t’a rendu éternel
La mort existe-t-elle
Tu es vivant et réel
Dans l’esprit de ceux qui t’on connu
Dans la vie de ceux qui t’ont méconnue
Dans le cœur de ceux qui t ont découvert
Tu es leur point de repere
Sankara
J’ai lu un de tes écrits
Et j’ai compris le sens de ta vie
Dénoncer ; protéger ; libérer
Tu le messager des oubliés
Tes actions dépassent ton continent
Tu l’as dit publiquement
Je veux donc parler au nom de tous les laisser
Pour compte ; parce que je suis Homme et rien de ce qui est humain
Ne m’est étranger
Tu étais l’homme du monde entier
Porte parole des souffrants
Christ noir des mourants
Flambeau de l’espoir
Fierté de l’Homme noir
Beauté et art
J’ignore ce qui t’es arrivé
J’ignore pourquoi c’est arrive
Je déplore ton absence
Je pleure ta magnificence
De ton parcours
Tes actes d’amour
Ta soif de la liberté
Ton continent tant aimé
Ta lutte pour la dignité
Tes discours francs et enchantés
Ton regard direct et rempli de fierté
Tes objectifs non démesurés
Ta voix haut perchée
Ton charisme recherché
Je retiendrai ses phrases de tes discours
Et les conserverai toujours :
L’esclave qui n’est pas prêt d’assumer sa révolte ne mérite pas
Que l’on s’apitoie sur son sort
Ou encore
Tant qu’il y aura l’oppression et l’exploitation, il y aura toujours deux justices et deux démocraties : celle des oppresseurs et celle des opprimés, celle des exploiteurs et celle des exploités.
Sankara
A nous le flambeau de la liberté !
Glawdys F
Le 4 avril 2010
Ce jour là, l’horizon s’est assombri
Alors que le soleil brillait encore dans le ciel
Un bruit étrange troubla le silence du pays des hommes intègres
Ce jour là, l’horizon s’est assombri
Ce jour là, la révolution a dévoré son fils
Ce jour là, l’espoir a été assassiné
Ce jour là, la femme est devenue veuve
Les enfants orphelins
Ce jour là, l’Afrique tout entière a pleuré avec ce vieux paysan
C’est ce jour là qu’ils l’ont assassiné
Ils l’ont assassiné parce qu’il s’appelait Sankara le rebelle
Ils l’ont assassiné parce qu’il était l’espoir de tout un continent
C’est ce jour là que la révolution repue du sang de son fils a été sacrifiée sur l’autel de la Rectification
Mais Thomas n’est pas mort
L’Afrique a sanctifié son nom
Il est toujours dans nos cœurs et nos veines
Et ensemble, nous porterons haut l’étendard de la Révolution et de la justice sociale.
Albert Chaibou- Journaliste Nigérien
THOMAS SANKARA
Ton Sang inonde le cœur des sans-voix
À travers l´Afrique entière qui se meurt
Rien en vérité N´a changé depuis ton adieu forcé
Car ici résonne encore la Kora mélancolique
De ta révolution Ainsi sacrifiée.
Entre un Révolutionnaire d´idées et un révolté absurde
Il y A des pas à ne pas Compaoré, pardon, comparer.
…Merci SANKARA !…………
Akondoh Ali ( Poète togolais )
THOMAS SANKARA : Hommage posthume à Thomas Sankara, ancien Chef de l´Etat burkinabè froidement abattu le 15 Octobre 1987 à Ouagadougou.
j’avais moi aussi envi de te pleurer
j’avais plus envie parler
j’avais je ne sais pas la puissance
mais ici bocou de gens sont méchant voila pourkoi je ne les suivrais pas pour t e pleurer!!!!!SANKARA
Je suis tellement triste que je ne sais qoui dire .Mais sâches tu resteras graver dans nos mémoires nos coeurs hier Aujourd’hui & pour toujours et à jamais .
je suis beaucoup peinée
je pleurs pour toi
Adieu repose en paix…
A.Ouedraogo
Sankara, tu es venu pour éclairer l’humanité, mais tu été mal compris. Tu t’en es allé, mais nous restons convaincu que ton oeuvre sera achèvée tôt ou tard. Ta mémoire sera toujours conservée dans nos coeurs et nos mémoires. »Si je pouvais donner ma vie pour que tu reviennes, je le férai sans hésitation aucune. »
j’ai lu avec bonheur ton poême et mon coeur en fait des bons !!!!
je voudrais t’entendre,te lire et te relire en pensant à notre peuple
notre cher peuple ,notre beau peuple,
notre cher Burkina a qui soif de liberté , de sécurité et de nourriture pour vivre !!!
simplement survivre dans ce monde de rapine , de cupidité et de vols institués auxquels nous sommes contraints de nous soumettre corps et âme par la volonté de leur pouvoir sonnant et trébuchant.
Sankara,
Au-delà des mers
Ta voix vibre via Ankara
Sankara,
Jamais à ta parole, tu n’y manqueras!
Ne disais-tu pas « la patrie ou la mort »?
Ton verbe, de vérité, prémonitoire,
Ce 29 Juillet 1987 : A Addis-Abeba,
Tu leur dis, droit, du haut du prétoire :
Refusons de payer la dette pour le progrès !
Tu le dis sans peur ni regret !
Dénonçant leur fuite en avant de tout débat
Contre toi, ils se liguèrent sans remords!
Et le 15 octobre 1987 fut un jour funeste
Car les rats semèrent le désarroi comme la peste !
Ta voix de stentor,
Ta vision de l’Afrique en digne mentor,
L’Occident ne voulait, ni ne pouvait, plus entendre vibrer!
Lors, la sale besogne, ses sbires exécutèrent sans calibrer!
Aujourd’hui encore, de séminaire en sommet
Ils traînent leurs bides s’empiffrant de mets!
Sankara,
Aujourd’hui, et demain encore, amère,
Mais, de toi, à jamais, fière,
Ton Afrique pleure, ta mémoire, chantant,
A ses fils, ta gloire contant !
Sankara,
Au-delà des mers
Ta voix vibre via Ankara!
Jamais elle ne s’éteindra
Et ton courage, jamais rien ne déteindra !
Ton Afrique pleure, ta mémoire, chantant,
A ses fils, ta gloire contant !
Bonjour, j’aurais beson d’information pour un projet surlequel je travail.
j’aurais souhiat si il existait un discours, un texte ou une citation de Sankara parlant de « crocodile », faisant rfrence aux vieux dirigeants, le terme « crocodile » est important.
merci pour vos renseignements.
La Sauce Production
je pleure a cette heure, nuits de tourments,
triste, seul, pleureur, rêveur, NOIR,
le sacrifice sur l autel de nos espoirs,
SANKARA mon camarade, mon frère, mon enfant.