Un éléphant demande l'hospitalité au village de Warakuy
Ouagadougou- Burkina Faso (PANA) -- Un éléphant mâle de robe noire a trouvé refuge dans le village de Warakuy, localité située à 280 km au sud-est de Ouagadougou, dans la province de la Kossi, a rapporté ce week-end le quotidien privé L'Express du Faso.
C'est le 26 janvier dernier que le pachyderme est arrivé à Warakuy en provenance d'un autre village voisin, Sanaba, où les conditions de vie n'étaient apparemment pas favorables, rapporte le journal.
Après avoir manqué d'eau dans les abreuvoirs posés tout autour du puits du village, les habitants ont "accueilli la bête" en remplissant une barrique d'eau pour étancher sa soif.
Depuis, l'animal ne cesse de revenir pour s'abreuver dans la localité après avoir erré dans la brousse.
Et lorsque l'eau lui manque, il devient furieux.
C'est ainsi que le jour où les villageois lui ont refusé le précieux liquide, il a arraché les poulies du puits, démoli un hangar et ravagé un grenier de mil et depuis, les paysans, surpris et paniqués, craignent que la bête n'élise domicile dans leur village pour de bon.
Alerté, l'agent forestier Boureima Ouédraogo est venu prodiguer quelques conseils aux habitants de Warakuy.
"Il ne faut jamais faire du mal à la bête", a-t-il demandé aux villageois.
Sur la provenance du pachyderme, les supputations vont bon train.
Pour les uns, il vient de la forêt de Boromo dont le fleuve est situé non loin des villages de Warakuy et de Sanaba.
Les tenants de cette thèse estiment que l'éléphant ne saurait abandonner un coin d'eau pour se retrouver en un lieu désertique et qu'il vient d'un groupe de quatre à cinq éléphants domestiqués au Mali voisin d'où ils se sont évadés.
Deux des pachydermes, indique-t-on, vivent ainsi à Tansila, dans la province des Banwa (Sud-est du Burkina) et les trois autres dans le village de Dokuy, dans la Kossi, une province voisine.
Un témoin affirme avoir photographié ces derniers avec lesquels les enfants s'amusent sans aucune crainte.
D'autres encore soutiennent que le pachyderme de Warakuy est né non loin de là.
On soutient même que les éléphants de Dokuy sont marqués d'un V découpé à l'oreille gauche.
Warakuy est devenu un site touristique où on affirme que le 16 février dernier, après s'être désaltéré, le pachyderme s'est livré à une démonstration digne de bêtes de cirque qui a nourri les applaudissements des curieux et des habitants.
Mais pour l'instant, les habitants de Warakuy s'inquiètent et prennent de plus en plus peur pour les risques de destruction de biens ou de personnes.
Ils ne peuvent plus aller déguster de concession en concession leurs boissons traditionnelles pendant la nuit, le pachyderme devenant furieux et agressif à la vue de la lumière des lampes, torches et autres phares de cycles.
De plus, ils craignent la destruction de leurs greniers, mais surtout qu'un braconnier ne l'abatte un jour.
Pour le moment la réaction des pouvoirs publics en charge de la forêt et de l'environnement se fait attendre même si l'agent forestier affirme avoir averti les autorités provinciales de la situation
C'est le 26 janvier dernier que le pachyderme est arrivé à Warakuy en provenance d'un autre village voisin, Sanaba, où les conditions de vie n'étaient apparemment pas favorables, rapporte le journal.
Après avoir manqué d'eau dans les abreuvoirs posés tout autour du puits du village, les habitants ont "accueilli la bête" en remplissant une barrique d'eau pour étancher sa soif.
Depuis, l'animal ne cesse de revenir pour s'abreuver dans la localité après avoir erré dans la brousse.
Et lorsque l'eau lui manque, il devient furieux.
C'est ainsi que le jour où les villageois lui ont refusé le précieux liquide, il a arraché les poulies du puits, démoli un hangar et ravagé un grenier de mil et depuis, les paysans, surpris et paniqués, craignent que la bête n'élise domicile dans leur village pour de bon.
Alerté, l'agent forestier Boureima Ouédraogo est venu prodiguer quelques conseils aux habitants de Warakuy.
"Il ne faut jamais faire du mal à la bête", a-t-il demandé aux villageois.
Sur la provenance du pachyderme, les supputations vont bon train.
Pour les uns, il vient de la forêt de Boromo dont le fleuve est situé non loin des villages de Warakuy et de Sanaba.
Les tenants de cette thèse estiment que l'éléphant ne saurait abandonner un coin d'eau pour se retrouver en un lieu désertique et qu'il vient d'un groupe de quatre à cinq éléphants domestiqués au Mali voisin d'où ils se sont évadés.
Deux des pachydermes, indique-t-on, vivent ainsi à Tansila, dans la province des Banwa (Sud-est du Burkina) et les trois autres dans le village de Dokuy, dans la Kossi, une province voisine.
Un témoin affirme avoir photographié ces derniers avec lesquels les enfants s'amusent sans aucune crainte.
D'autres encore soutiennent que le pachyderme de Warakuy est né non loin de là.
On soutient même que les éléphants de Dokuy sont marqués d'un V découpé à l'oreille gauche.
Warakuy est devenu un site touristique où on affirme que le 16 février dernier, après s'être désaltéré, le pachyderme s'est livré à une démonstration digne de bêtes de cirque qui a nourri les applaudissements des curieux et des habitants.
Mais pour l'instant, les habitants de Warakuy s'inquiètent et prennent de plus en plus peur pour les risques de destruction de biens ou de personnes.
Ils ne peuvent plus aller déguster de concession en concession leurs boissons traditionnelles pendant la nuit, le pachyderme devenant furieux et agressif à la vue de la lumière des lampes, torches et autres phares de cycles.
De plus, ils craignent la destruction de leurs greniers, mais surtout qu'un braconnier ne l'abatte un jour.
Pour le moment la réaction des pouvoirs publics en charge de la forêt et de l'environnement se fait attendre même si l'agent forestier affirme avoir averti les autorités provinciales de la situation
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